The Wanderings Of A Private Eye
Video HD (16:9) / 10'29 / 2014
Refering to the film Marilyn by Philippe Parreno, The Wanderings Of A Private Eye recreates a 3D model version of the room in the Waldorf Astoria Hotel in New York which Parreno previously reconstituted in a movie studio.
Here we also find the ghostly presence of the writer , substituted in this case by the typewriter and the voice. The script is being written whenever the hand held camera turns away from the machine, only the sound and the writing left on paper are the witnesses of this action.
The writting establishes at each new sequence, a new reality. Space and time has changed, the narrator's voice has been modified.
The "private eye", looses itself in a cyclic quest, where the meaning is being squashed by the different dimensions that could loop forever. It is condemned to look for something that never shows itself, and becoming in the process it's own subject.
The writting slowly disapates to leave us with the wanderings of a thought that dialogues with itself, that never existed for anyone and that has lost all identity.
The Wanderings Of A Private Eye
Video HD (16:9) / 10'29 / 2014
En se référençant au film Marilyn de Philippe Parreno, The Wanderings Of A Private Eye (Les errances d’un détective privé) reconstitue une version modélisée en 3D de la chambre de l’Hôtel Waldorf Astoria de New York que Parreno a déjà reconstituée en studio de cinéma.
Nous retrouvons la présence fantomatique de l’ecrivain, substitué ici par la machine à écrire et par la voix. Le scénario s’écrit dès que le cadrage de la caméra “à la main” se détourne de la machine, seul le son et la trace écrite nous témoignent de cette action.
L’écrit fixe à chaque nouvelle séquence, une nouvelle réalité, chapitrée par un gros plan sur le texte dans le rouleau de la machine à écrire. A chaque fois, les indications sur la nature du lieu et la temporalité changent, la voix du narrateur se dédouble, change de genre.
Le private eye , “l’oeil”, se perd dans une quête cyclique, dont le sens se fait écraser dans les differentes dimensions qui pourraient se rejouer à l’infini. Il est condamné à enquêter sur quelque chose qui ne se donnera jamais à voir, et à devenir son propre sujet.
L’écriture du scénario se délite peu à peu pour laisser place à l’errance symptomatique d’une pensée qui dialogue avec elle même, qui n’a jamais éxisté pour personne et qui a perdu toute identité.